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Aéroport Kuala Lumpur : vols internationaux, liaisons low cost et formalités

Aéroport Kuala Lumpur : vols internationaux, liaisons low cost et formalités

Aéroport Kuala Lumpur : vols internationaux, liaisons low cost et formalités

Un carrefour aérien au cœur de l’Asie

Situé à une cinquantaine de kilomètres au sud de la trépidante capitale malaisienne, l’aéroport international de Kuala Lumpur — appelé plus familièrement KLIA — n’est pas juste un point d’entrée en Malaisie. C’est une véritable plaque tournante pour toute l’Asie du Sud-Est. Si vous prévoyez un périple entre la jungle thaïlandaise et les gratte-ciels de Singapour, ou un saut de puce vers Bali ou les Philippines, KLIA deviendra très probablement un de vos alliés logistiques.

Je m’y suis moi-même retrouvé plus d’une fois, sac sur le dos, à scruter ces panneaux d’affichage digitaux, attendant le moment où mon prochain envol me mènerait vers de nouvelles aventures. Que ce soit pour une courte escale ou un séjour prolongé, voici tout ce qu’il faut savoir sur cet aéroport tentaculaire, ses liaisons low-cost, ses subtilités administratives, et pourquoi il mérite sa place dans votre parcours.

KLIA et KLIA2 : deux terminaux, deux ambiances

S’il y a une chose qu’il vaut mieux savoir avant d’atterrir (ou de décoller) de Kuala Lumpur, c’est qu’il n’existe pas un seul aéroport, mais bien deux terminaux distincts :

Ces deux terminaux sont reliés par le KLIA Ekspres, un train rapide qui les connecte en une dizaine de minutes. Attention tout de même : ils ne sont pas côte à côte, et changer de terminal peut prendre du temps. Mieux vaut vérifier votre point de départ à l’avance, surtout si vous arrivez un peu ric-rac (qui ne l’a jamais fait ?).

Vols internationaux : une porte ouverte sur le monde

Kuala Lumpur est extrêmement bien desservie. Grâce à un réseau de transport aérien très étendu, il est possible de rejoindre plus de 70 destinations internationales depuis KLIA. Que vous soyez en route pour Dubaï, Tokyo, Séoul, Londres ou Sydney, les options ne manquent pas.

Pour ma part, j’ai pu rejoindre l’île de Java depuis KLIA avec tout le confort possible, sans casser mon budget. Une surprise agréable quand on compare aux prix parfois exorbitants de certains hubs européens. Côté service, on sent que la Malaisie joue la carte de la qualité : les espaces sont toujours propres, la signalétique claire, et franchement, on trouve de la nourriture décente à chaque coin de terminal (ce qui est loin d’être le cas partout).

AirAsia et les compagnies low-cost : le paradis du backpacker

Ah, AirAsia… Si je ne devais nommer qu’une seule compagnie qui m’a permis d’explorer autant de recoins asiatiques sans vendre un rein, ce serait elle. Au départ de KLIA2, la compagnie malaisienne offre une myriade de vols vers des destinations plus ou moins connues : Chiang Mai, Luang Prabang, Siem Reap, Manille, Da Nang, pour n’en citer que quelques-unes.

L’astuce du voyageur averti ? Guetter les promotions éclair sur le site d’AirAsia ou via leurs notifications. Un KL-Bali à 18€, vous me prenez pour un mythe ? Je l’ai vécu. Le seul bémol : leurs vols partent souvent à des heures farfelues. Mais qu’importe, avec un oreiller de cou et un peu de patience, on en oublie presque la fatigue.

D’autres compagnies low-cost basées ici méritent aussi mention :

Les formalités d’entrée : ce qu’il faut savoir

Bonne nouvelle pour les voyageurs français : pas besoin de visa pour un séjour de moins de 90 jours en Malaisie. À condition d’avoir un passeport valide au moins six mois, vous serez accueilli avec un grand sourire (et un tampon sur le passeport) dès votre arrivée.

À l’arrivée, direction les guichets d’immigration, le plus souvent très rapide si vous évitez les heures de pointe (typiquement les arrivées internationales du matin et du soir). Le personnel est en général courtois et efficace, même s’il vaut mieux avoir vos documents de réservation à disposition au cas où : billet retour, adresse d’hébergement, etc.

Bon à savoir : la Malaisie ne fait pas partie de l’espace ASEAN Visa Free Travel pour les prolongations de séjour automatiques. Si vous prévoyez un « visa run », assurez-vous de bien comprendre les règles et ne misez pas trop sur les extensions de 90 jours une fois sur place.

Se déplacer depuis l’aéroport : facile (et rapide)

Pas de panique pour le transfert entre KLIA et le centre-ville. Kuala Lumpur est super connectée :

Une fois arrivé à KL Sentral, le réseau de métro (MRT et LRT), les bus et les taxis permettent de rejoindre presque tous les coins de la ville. Et vous voilà prêt pour un nasi lemak ou une virée dans les célèbres tours Petronas.

Services, confort et petit bonus pour les digital nomads

Ce que j’adore à KLIA2 en particulier, c’est sa modernité et ses services. Le terminal a été conçu presque comme un centre commercial annexé à une piste d’atterrissage. Il regorge de restos, d’espaces de repos, de boutiques et même d’une salle de sport pour ceux qui voudraient faire quelques squats avant leur vol (perso, je préfère les écrans Netflix dans la zone d’attente… chacun son truc !).

Besoin de Wi-Fi ? Il est gratuit et plutôt stable dans l’ensemble des deux terminaux. Il est même possible de travailler au calme dans les lounges (accessibles via carte bancaire ou pour un mini-supplément).

En cas de transit long ou retard prolongé — et croyez-moi, j’en ai eu — plusieurs petits hôtels sont intégrés aux terminaux eux-mêmes : Capsule by Container Hotel, parfait pour faire une sieste rapide, ou encore le Tune Hotel, à quelques mètres seulement du Terminal 2.

Petites astuces et coups de cœur personnels

Chaque passage à Kuala Lumpur a été l’occasion pour moi d’aiguiser quelques techniques et de noter mes coups de cœur. En voici quelques-uns, rien que pour vous :

KLIA n’est pas juste un aéroport, c’est une passerelle vers de nouvelles envies, des itinéraires improvisés et des rencontres improbables. Qu’on y transite quelques heures ou qu’on y amorce un grand voyage vers les plages de Langkawi, les rues animées de Penang ou les jungles du Sarawak, ce hub aérien a tout d’un compagnon de route fidèle.

Alors, passeport en main et billet dans la poche — on se retrouve au Terminal ?

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