Aéroport de Rhodes : destinations desservies, compagnies et période idéale

Aéroport de Rhodes : destinations desservies, compagnies et période idéale

Ah, Rhodes… Rien que le nom évoque les senteurs de la mer Égée, les vieilles pierres chauffées par le soleil et cette lumière dorée si particulière aux îles grecques. C’est justement à l’aéroport international de Rhodes-Diagoras (RHO) que commence, pour beaucoup de voyageurs, l’aventure rhodienne. Que vous veniez pour explorer les ruelles médiévales de la ville de Rhodes, bronzer sur les plages de Lindos ou goûter ce divin miel local qui colle aux doigts, l’arrivée par cet aéroport est votre premier contact avec l’île. Et croyez-moi, il a ses petites particularités à connaître avant le décollage. Allez, on sort les lunettes de soleil : destination… Rhodes !

Un aéroport stratégique qui ne paie pas de mine

L’aéroport de Rhodes n’est pas le plus glamour que j’aie vu lors de mes nombreux voyages – il n’a ni les boutiques chics de Dubaï, ni les lounges futuristes de Singapour – mais il fait ce qu’on attend de lui : il vous emmène là où il faut, et plutôt rapidement.

Situé à environ 14 km au sud-ouest du centre-ville de Rhodes, à proximité du village de Paradisi (joli nom prédestiné, n’est-ce pas ?), l’aéroport a une position stratégique qui lui permet de desservir aussi bien les voyageurs internationaux avides de soleil que les Grecs en escale vers les autres îles du Dodécanèse.

Avec une moyenne de 5 millions de passagers par an – chiffre qui bondit en été, évidemment – cet aéroport est le quatrième plus fréquenté de Grèce pour les vols touristiques. Il se compose d’un terminal unique, relativement petit, mais fonctionnel, et récemment rénové pour absorber le flux touristique toujours croissant.

Quelles destinations sont desservies depuis ou vers Rhodes ?

L’aéroport est relié à de nombreuses villes européennes, principalement pendant la saison estivale. C’est d’ailleurs une étonnante fourmilière aérienne de mai à octobre, avec des connexions qui donnent le tournis. Voici un aperçu des destinations les plus populaires, avec un focus sur celles qui vous feront rêver d’un départ imminent :

  • France : Paris (avec Transavia, easyJet), Lyon, Marseille et parfois Nantes
  • Royaume-Uni : Londres (Gatwick et Luton), Manchester, Birmingham, Bristol
  • Allemagne : Berlin, Munich, Düsseldorf, Francfort, Cologne
  • Italie : Rome, Milan, Naples
  • Europe du Nord : Oslo, Stockholm, Copenhague, Helsinki
  • Europe de l’Est : Varsovie, Prague, Bucarest, Sofia
  • Vols domestiques : Athènes (Aegean, Sky Express), Thessalonique, parfois Héraklion ou Kos

Certains vols sont saisonniers, notamment ceux opérés par les compagnies low-cost comme Ryanair, easyJet, Volotea ou Jet2. Si vous cherchez un vol direct pour Rhodes depuis la province française, mieux vaut viser l’été, sinon il faudra transiter par Athènes, ce qui peut être l’occasion d’un petit city-trip improvisé – croyez-en mon expérience : la Plaka au printemps, c’est un régal.

Les compagnies aériennes qui opèrent à Rhodes

Cet aéroport est un véritable carrefour pour les compagnies traditionnelles, ainsi que pour les low-cost. Voici quelques-unes des compagnies les plus actives à RHO :

  • Aegean Airlines : la fierté de l’aviation grecque, service impeccable, collations locales en prime
  • Sky Express : une compagnie grecque montante, idéale pour les vols domestiques
  • Transavia : incontournable pour rejoindre la France à petit prix
  • Ryanair : la championne des liaisons à bas coût depuis toute l’Europe
  • Eurowings, TUI Fly, Condor : très présents sur les lignes allemandes
  • easyJet, Jet2 : très actifs pour les voyageurs en provenance du Royaume-Uni

La variété des compagnies signifie aussi la variété des standards. Pour un vol un poil plus confortable, je recommande chaudement Aegean Airlines. Pour les vols courts ou très bon marché, les low-cost font le job, tant que vous maîtrisez l’art du bagage cabine de compétition.

Quand partir à Rhodes ? La meilleure période pour atterrir au paradis

Voici la question qui vaut son pesant de feta : quand faut-il voler vers Rhodes ? Eh bien, tout dépend de votre style de voyageur. Mais globalement :

  • Mai à juin : météo parfaite (entre 25 et 30°C), nature encore verte, peu de monde. Le rêve pour les amateurs de randonnées ou de vieilles pierres.
  • Juillet à août : pic touristique, chaleur intense (facilement 35°C), ambiance festive dans les stations balnéaires. À réserver aux amateurs de plage et de vacances actives.
  • Septembre à octobre : mon moment préféré ! La mer est à température idéale, les foules s’estompent, et le rythme grec reprend ses droits. Mention spéciale pour les vendanges locales : le vin de Rhodes a un petit goût d’éternité…
  • Novembre à avril : basse saison, plusieurs vols supprimés, certains hébergements fermés. Mais pour les amateurs de calme, de rencontres plus authentiques, voire de travail en remote au soleil, c’est un bon plan discret.

Anecdote au passage : ma dernière escapade à Rhodes s’est déroulée un 15 octobre. Les touristes étaient rares, les tavernes m’accueillaient comme un vieil ami, et les couchers de soleil à Prasonisi n’avaient rien à envier à ceux des Cyclades…

Services et astuces pour mieux gérer votre passage à l’aéroport

L’aéroport de Rhodes est plutôt simple d’utilisation, mais il y a quelques infos à glaner pour éviter la galère :

  • Transports : La ligne de bus qui relie l’aéroport à la ville de Rhodes est peu fréquente (environ toutes les 30 à 60 minutes). Le ticket coûte quelques euros, mais l’attente peut être longue. Mieux vaut opter pour un taxi (20-25€ pour le centre-ville), ou encore mieux, réserver votre voiture de location à l’avance auprès d’une agence locale.
  • Location de voitures : Les comptoirs se trouvent à la sortie de l’aérogare. Les offres locales sont souvent plus intéressantes que les grandes enseignes, et les routes de l’île se prêtent bien à un road trip.
  • Fast track : En été, la file de sécurité peut s’allonger sérieusement… certaines compagnies proposent un accès rapide moyennant un petit supplément. Cela peut valoir le coup pour éviter de rater votre moussaka – ou votre vol.
  • Restauration : Disons que ce n’est pas l’envol gastronomique. Un ou deux snacks, des distributeurs automatiques et un café avec une vue modeste sur le tarmac. Bref, rien de mémorable, alors mangez avant ou attendez d’atterrir.

Petit bonus personnel : mon top 3 des souvenirs à rapporter de Rhodes (juste après l’atterrissage)

Je ne pouvais pas vous quitter sans partager un trio de douceurs qui me reviennent systématiquement dans les bagages :

  • Miel local : Doux, floral, crémeux à souhait. Il vient souvent de la montagne d’Attavyros.
  • Huile d’olive : Faites confiance aux petits producteurs dans les villages. Un filet sur une tranche de pain avec de l’origan, et hop, un apéritif solaire.
  • Potery handmade : La poterie artisanale est une fierté de l’île. Les tons bleus profonds et les formes traditionnelles font honneur à la Méditerranée.

À peine sorti de l’aéroport, ces petits achats deviennent déjà des promesses de retour. Alors, prêt à décoller ? Que vous soyez du genre carte postale ou randonnée sauvage, l’aéroport de Rhodes est votre porte d’entrée vers l’un des plus beaux joyaux grecs. L’aventure vous attend… dès la salle d’embarquement.

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