Paris Oslo distance : temps de vol, liaisons aériennes et conseils de voyage

Paris Oslo distance : temps de vol, liaisons aériennes et conseils de voyage

Paris – Oslo : une distance qui rapproche plus qu’elle ne sépare

À première vue, Paris et Oslo pourraient sembler séparées par tout un monde : entre croissants dorés et fjords glacés, il y a un contraste culturel évident. Pourtant, la distance aérienne qui relie ces deux capitales européennes n’est ni décourageante ni excessive. En vol direct, Paris et Oslo ne sont séparées que d’environ 1 350 kilomètres. C’est à peu près la distance entre Paris et Naples – pas de quoi faire tourner une boussole.

Mais au-delà du simple chiffre, que faut-il vraiment savoir lorsqu’on prépare cette échappée scandinave ? Que vous soyez en quête de lumières nordiques ou simplement prêt à troquer une terrasse parisienne contre une balade dans les forêts norvégiennes, cet article vous guide pas à pas.

Temps de vol entre Paris et Oslo

Commençons par l’essentiel : le temps de vol. Bonne nouvelle pour les impatients – ou les passionnés de city breaks express – Paris et Oslo sont desservies par des vols directs rapides et fréquents.

En moyenne, un vol direct dure environ 2h10. C’est à peine le temps de regarder un film et de grignoter un en-cas (si ce n’est pas un roulé à la cannelle, vous ratez une occasion de vous mettre dans l’ambiance norvégienne). Bien sûr, ce temps peut légèrement varier en fonction du vent, du trafic aérien ou du sens du vol – mais globalement, comptez entre 2h et 2h20 porte à porte dans les airs.

Et pour les plus pragmatiques d’entre vous, cela signifie concrètement qu’en partant de Paris le matin, il est tout à fait possible d’être en pleine exploration d’Oslo avant l’heure du déjeuner. Petit déjeuner avec une baguette, déjeuner avec des poissons fumés ? Absolument faisable.

Quelles compagnies aériennes relient Paris à Oslo ?

Bonne nouvelle : cette liaison est bien fréquentée, et vous aurez donc le choix entre plusieurs compagnies, chacune avec ses avantages. Voici quelques options fiables :

  • Air France : vols directs quotidiens depuis Paris Charles-de-Gaulle (CDG). Le service à bord est classique mais efficace, parfait si vous cherchez la régularité et le confort.
  • Norwegian Air Shuttle : l’alter ego scandinave du low-cost. Départ depuis CDG généralement, avec un bon confort et souvent le Wi-Fi gratuit à bord. Un petit plus qui fait la différence si vous aimez planifier votre séjour en vol.
  • Scandinavian Airlines (SAS) : une autre option très populaire, également en vol direct. Service sobre et efficace, dans la veine du style nordique.

Il est également possible de trouver des connexions via des villes comme Amsterdam ou Copenhague, mais soyons honnêtes : à moins de viser un tarif cassé ou une escale volontaire pour explorer une seconde ville, on privilégie les vols directs.

Au départ de quel aéroport partir à Paris ?

La plupart des vols vers Oslo partent de l’aéroport Charles-de-Gaulle (CDG), qui est l’un des plus grands hubs d’Europe. Toutefois, certains vols opérés par des compagnies low-cost partent de Paris Orly (ORY), voire de l’aéroport Beauvais-Tillé (BVA) – même si ce dernier est situé beaucoup plus loin de Paris.

Si vous optez pour le terminal 2F de CDG, pensez à arriver environ deux heures avant le décollage, surtout en saison touristique. Oui, même si vous êtes du genre à voyager avec un sac à dos de 7,9 kilos, l’amour des files d’attente n’a pas de nationalité.

Arrivée à Oslo : quel aéroport ?

Votre arrivée aura lieu à l’aéroport d’Oslo-Gardermoen (OSL), principal aéroport international de Norvège. Il est situé à seulement 35 km du centre-ville, bien relié par tous les moyens de transport classiques :

  • Flytoget (le train express) : 20 minutes jusqu’à Oslo S (la gare centrale). C’est rapide, moderne, ponctuel – tout ce qu’on attend d’un train scandinave.
  • Train régional NSB : une option un peu moins chère mais tout aussi efficace, avec un trajet d’environ 23 à 25 minutes.
  • Bus (Flybussen ou SAS Flybus) : pratique si votre logement est un peu excentré. Comptez environ 45 minutes selon la circulation.

Et si vous avez un penchant pour l’aventure dès la sortie de l’avion, sachez que la région autour de l’aéroport offre quelques jolies escapades – forêts, lacs glacés en hiver, et même quelques cerfs aperçus par mes soins lors d’un hiver norvégien rude mais magique…

Quelle est la meilleure période pour voyager entre Paris et Oslo ?

Voilà une vraie question de goût. Oslo se dévoile différemment selon les saisons. L’été, les journées sont longues, presque sans fin. En juin-juillet, la ville vous accueille avec ses terrasses ensoleillées, son fjord navigable et une ambiance joyeusement décontractée.

Mais si, comme moi, vous aimez les ambiances féériques, les mois de décembre à février ont de quoi séduire. Certes, le mercure frôle souvent les -10°C, mais les décorations de Noël, la neige épaisse sur les toits et le crépitement d’un feu de bois dans un café scandinave valent bien quelques couches supplémentaires.

Petit conseil ? Évitez novembre et mars si possible. Ces mois dits de transition sont moins attractifs visuellement – ce n’est ni le charme hivernal ni encore la renaissance du printemps. Sauf si vous aimez marcher dans la brume en écoutant du Sigur Rós, bien sûr.

Petits conseils pratiques pour un voyage entre Paris et Oslo

  • Pensez à vos documents : La Norvège faisant partie de l’Espace Schengen, une carte d’identité ou un passeport valide suffit pour les ressortissants européens.
  • Monnaie locale : ici, terminé l’euro – place à la couronne norvégienne (NOK). La carte bancaire est acceptée partout, donc inutile de changer une grosse somme avant le départ.
  • Météo changeante : surtout en automne et au printemps. Un coupe-vent imperméable et des chaussures confortables sont vos meilleurs alliés.
  • Décalage horaire : aucun ! Paris et Oslo partagent le même fuseau horaire. Aucun risque de se réveiller à 4h30 du matin… sauf si l’excitation vous gagne.

Oslo : une capitale à échelle humaine

À Oslo, tout semble calme, maîtrisé, presque apaisant. Après l’agitation parfois débordante de Paris, on est frappé par le silence des tramways, le tempo tranquille des Norvégiens et la propreté quasi irréelle des trottoirs. C’est le genre de ville où l’on prend le temps de vivre – et de respirer.

Parmi mes coups de cœur personnels :

  • La promenade le long du port d’Aker Brygge, quand le soleil couchant colore l’eau d’ambres et d’orangés.
  • La visite du musée Fram, qui raconte les aventures héroïques des explorateurs polaires norvégiens – frissons garantis.
  • Le quartier bohème de Grünerløkka, parfait pour les amateurs de cafés cosy et de street art nordique.

C’est aussi une ville qui sait allier modernité et respect de la nature. En été, on saute dans un ferry pour explorer les petites îles du fjord. En hiver, c’est la luge, voire même le ski de fond… à seulement 15 minutes du centre !

Et le budget dans tout ça ?

Il faut être honnête : la Norvège n’est pas réputée pour ses petits prix. Un café s’y paie plus cher qu’un plat du jour en France, et un simple burger peut flirter avec les 20 euros. Mais tout est une question d’organisation :

  • Privilégiez les hébergements avec cuisine si vous restez plusieurs jours, pour alterner entre resto et repas maison.
  • Côté transports, la Oslo Pass peut être très rentable si vous comptez visiter plusieurs musées et vous déplacer fréquemment.
  • N’oubliez pas que la nature est gratuite. Les forêts, les parcs, les lacs ? À portée de pieds. Littéralement.

Et puis, parfois, il suffit juste d’un soleil couchant au bord du fjord, d’un bonnet vissé sur la tête et d’une cannelle dans les narines pour se dire que certains voyages n’ont pas de prix.

En résumé

Voyager de Paris à Oslo, c’est un peu comme ouvrir une porte vers un monde différent mais étonnamment accessible. La distance est modérée, les options de vol nombreuses et rapides, la culture accueillante et le cadre naturel à couper le souffle.

Alors, prêt à troquer l’agitation urbaine de Paris pour la sérénité norvégienne ? Parfois, il suffit de deux petites heures dans les airs pour changer complètement de perspective.

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